Délestages : la situation sera meilleure l’an prochain, selon la JIRAMA »… Mais d’ici 2026, combien de pertes pour vos usines et vos clients ?
- Lovatiana Josian
- 8 sept.
- 2 min de lecture
Une capitale sous tension énergétique
À Antananarivo, les délestages sont devenus une contrainte quotidienne. La JIRAMA reconnaît que l’écart entre production d’électricité et demande croissante ne cesse de se creuser.
Trois facteurs principaux expliquent cette situation :
Une consommation urbaine en forte hausse, liée à la densité démographique et à l’activité économique.
Une dépendance au fioul importé, dont la mauvaise qualité entraîne un déficit de près de 30 MW.
Des infrastructures limitées, incapables d’absorber la demande locale.
Résultat : des coupures régulières qui affectent à la fois les ménages et les entreprises, avec un impact direct sur la productivité, la compétitivité et le confort de vie.

Vers une amélioration… mais pas avant fin 2026
La JIRAMA annonce des perspectives plus positives :
7 nouvelles centrales solaires sont en cours de construction.
Un nouvel approvisionnement en combustible plus fiable est attendu.
Selon les prévisions, la situation s’améliorera dès 2026, surtout vers la fin de l’année. Mais attendre deux ans pour espérer plus de stabilité énergétique reste un pari risqué.
Pourquoi attendre coûte plus cher que d’agir
Le coût caché des délestages est souvent sous-estimé :
Pertes de chiffre d’affaires liées à l’arrêt des activités.
Investissements lourds dans des solutions temporaires comme les groupes électrogènes.
Dégradation de l’image auprès des clients et partenaires.
À l’inverse, des solutions déjà disponibles permettent de renforcer la fiabilité énergétique tout en améliorant le retour sur investissement (ROI) :
Réduction des coûts énergétiques grâce à une moindre dépendance au fioul.
Autonomie partielle ou totale face aux délestages.
Valorisation de l’image écoresponsable auprès des clients et investisseurs.
Anticiper, c’est investir dans l’avenir
À Madagascar, la transition énergétique s’écrit déjà, et elle s’appuie sur des ressources locales et durables. Attendre que le réseau public se stabilise, c’est subir encore des années de coupures. Agir dès maintenant, c’est au contraire :
sécuriser son activité,
maîtriser ses coûts,
et affirmer son rôle d’acteur tourné vers l’avenir.
La question n’est pas de savoir si les délestages prendront fin, mais combien de temps il faudra encore les supporter.
D’ici là, chaque organisation a le choix :
subir les coupures et leurs conséquences,
ou anticiper pour transformer cette contrainte en opportunité durable.
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